| | Titre : | Stendhal, une sociologie romanesque |  | Type de document : | texte imprimé |  | Auteurs : | Jacques Dubois (1933-....), Auteur |  | Editeur : | Paris : éd. la Découverte |  | Année de publication : | 2007 |  | Collection : | Textes à l'appui |  | Sous-collection : | Laboratoire des sciences sociales |  | Importance : | 1 vol. (250 p.) |  | Présentation : | couv. ill. en coul. |  | Format : | 22 cm |  | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7071-5089-9 |  | Prix : | 23 EUR |  | Note générale : | Bibliogr. p. 247-249 |  | Langues : | Français (fre) |  | Mots-clés : | Stendhal  Thèmes, motifs |  | Index. décimale : | 843.709 |  | Résumé : | « Cet auteur ne cesse pas d'offenser », disait de  Stendhal le philosophe Alain. De fait, Stendhal offense, heurtant  les opinions convenues et bousculant les modèles  reçus de la représentation. Il y va d'une forme  d'engagement qui naît à même l'écriture,  engagement d'abord littéraire, qui met en jeu le roman dans  sa forme et ne craint pas de transgresser les règles  implicites qui le gouvernent. Jacques Dubois montre dans ce livre  que ce grand écrivain des enchantements amoureux est aussi  le romancier le plus authentiquement politique que la France ait  connu au XIXe siècle, décrivant sans  pitié la glaciation que connut la société  française durant la Restauration et la monarchie de Juillet.  Tout le problème de Stendhal est en réalité de  conjuguer deux mondes apparemment incompatibles, celui de la  politique et celui de l'amour. Sa solution : faire de la passion  amoureuse le lieu même de l'opposition politique. Or, dans ce  jeu complexe, ce sont les femmes qui entraînent des  héros moins résolus, tels que Fabrice Del Dongo et  Julien Sorel, dans des actes éclatants de profanation  symbolique. Plus généralement, la sociologie  romanesque de Stendhal décrit chez ses personnages une lutte  individuelle et collective pour la reconnaissance, qui met en cause  tant le déterminisme des appartenances que les tyrannies du  quotidien. Des personnages qui en disent long sur les rapports de  société et sur ce que l'évidence de ces  rapports dissimule. Au gré de ces épisodes, une  science du social se fait jour, une science vagabonde, qui ne se  réclame pas d'un programme explicite. Mais la lecture de  Jacques Dubois montre aussi à travers quels biais l'auteur  du Rouge et le Noir, au-delà de ses ambitions  esthétiques, a ouvert la voie aux sciences sociales et les a  accompagnées dans leurs développements. | 
Stendhal, une sociologie romanesque [texte imprimé] / Jacques Dubois (1933-....) , Auteur . - Paris : éd. la Découverte , 2007 . - 1 vol. (250 p.) : couv. ill. en coul. ; 22 cm. - (Textes à l'appui. Laboratoire des sciences sociales ) .ISBN  : 978-2-7071-5089-9 : 23 EUR Bibliogr. p. 247-249Langues  : Français (fre ) | Mots-clés : | Stendhal  Thèmes, motifs |  | Index. décimale : | 843.709 |  | Résumé : | « Cet auteur ne cesse pas d'offenser », disait de  Stendhal le philosophe Alain. De fait, Stendhal offense, heurtant  les opinions convenues et bousculant les modèles  reçus de la représentation. Il y va d'une forme  d'engagement qui naît à même l'écriture,  engagement d'abord littéraire, qui met en jeu le roman dans  sa forme et ne craint pas de transgresser les règles  implicites qui le gouvernent. Jacques Dubois montre dans ce livre  que ce grand écrivain des enchantements amoureux est aussi  le romancier le plus authentiquement politique que la France ait  connu au XIXe siècle, décrivant sans  pitié la glaciation que connut la société  française durant la Restauration et la monarchie de Juillet.  Tout le problème de Stendhal est en réalité de  conjuguer deux mondes apparemment incompatibles, celui de la  politique et celui de l'amour. Sa solution : faire de la passion  amoureuse le lieu même de l'opposition politique. Or, dans ce  jeu complexe, ce sont les femmes qui entraînent des  héros moins résolus, tels que Fabrice Del Dongo et  Julien Sorel, dans des actes éclatants de profanation  symbolique. Plus généralement, la sociologie  romanesque de Stendhal décrit chez ses personnages une lutte  individuelle et collective pour la reconnaissance, qui met en cause  tant le déterminisme des appartenances que les tyrannies du  quotidien. Des personnages qui en disent long sur les rapports de  société et sur ce que l'évidence de ces  rapports dissimule. Au gré de ces épisodes, une  science du social se fait jour, une science vagabonde, qui ne se  réclame pas d'un programme explicite. Mais la lecture de  Jacques Dubois montre aussi à travers quels biais l'auteur  du Rouge et le Noir, au-delà de ses ambitions  esthétiques, a ouvert la voie aux sciences sociales et les a  accompagnées dans leurs développements. | 
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