Titre : | L'Environnement et la formation des ingénieurs | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Brancher, David, Auteur | Editeur : | Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques | Année de publication : | 1982 | Importance : | 121P | Présentation : | ill | Format : | 15 x 17 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-92-320-1793-2 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | l est difficile de résumer en quelques mots un exposé d’une portée aussi large que le nôtre, mais les conclusions trop développées n’ont guère d’utilité. L’essence de notre propos est le suivant. 1. 2. 3. 4. 5. 6. On considère trop souvent que le contenu essentiel de l’éducation réside dans les informations concrètes et les techniques spécifiques plutôt que dans les processus par lesquels les connaissances sont rassemblées et traitées, et les décisions prises. C’est le ((curriculum 1) et non simplement le ((syllabus )), qui détermine la qualité et la valeur de l’éducation relative à l’environnement. C’est l’ambiance ou la culture dominant parmi les professeurs qui détermine dans une large mesure le ~~curriculum )k, manifeste ou caché, des étudiants. D’un point de vue important, la culture est le ((curriculum 0. S’agissant de la formation des ingénieurs en matière d’environne- ment, les attitudes des enseignants ingénieurs, ainsi que le rôle et le statut des enseignants non ingénieurs, sont des facteurs essentiels. Dire que toutes les organisations doivent tenir compte des facteurs humains est sans doute un truisme, mais ces facteurs jouent un rôle déterminant dans ce domaine. Le rôle de la recherche est également important, mais la conception traditionnelle et étroite de la recherche est inappropriée. Il faut dé- sormais encourager le développement d’une culture de l’apprentis- sage interdisciplinaire. Une telle ambiance dépend de l’organisation universitaire et peut se manifester de diverses manières. Il existe davantage de modèles d’organisation universitaire qu’on l’imagine et qu’on l’admet en général. Des expédients simples et apparemment peu onéreux, tels que l’enseignement spécial, risquent d’entraîner un gaspillage de ressources humaines précieuses. Les sys- tèmes plus complexes exigent une planification détaillée et une coor- dination étroite. L’adoption d’une forme quelconque d’organisation doit résulter d’un examen critique des objectifs réels de l’école et non de circonstances fortuites et d’un conformisme irréfléchi. Si les structures sont mal choisies, rien n’en atténuera les imperfections, quelle que soit la valeur du corps enseignant.
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L'Environnement et la formation des ingénieurs [texte imprimé] / Brancher, David, Auteur . - [S.l.] : Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques, 1982 . - 121P : ill ; 15 x 17 cm. ISBN : 978-92-320-1793-2 Langues : Français ( fre) Résumé : | l est difficile de résumer en quelques mots un exposé d’une portée aussi large que le nôtre, mais les conclusions trop développées n’ont guère d’utilité. L’essence de notre propos est le suivant. 1. 2. 3. 4. 5. 6. On considère trop souvent que le contenu essentiel de l’éducation réside dans les informations concrètes et les techniques spécifiques plutôt que dans les processus par lesquels les connaissances sont rassemblées et traitées, et les décisions prises. C’est le ((curriculum 1) et non simplement le ((syllabus )), qui détermine la qualité et la valeur de l’éducation relative à l’environnement. C’est l’ambiance ou la culture dominant parmi les professeurs qui détermine dans une large mesure le ~~curriculum )k, manifeste ou caché, des étudiants. D’un point de vue important, la culture est le ((curriculum 0. S’agissant de la formation des ingénieurs en matière d’environne- ment, les attitudes des enseignants ingénieurs, ainsi que le rôle et le statut des enseignants non ingénieurs, sont des facteurs essentiels. Dire que toutes les organisations doivent tenir compte des facteurs humains est sans doute un truisme, mais ces facteurs jouent un rôle déterminant dans ce domaine. Le rôle de la recherche est également important, mais la conception traditionnelle et étroite de la recherche est inappropriée. Il faut dé- sormais encourager le développement d’une culture de l’apprentis- sage interdisciplinaire. Une telle ambiance dépend de l’organisation universitaire et peut se manifester de diverses manières. Il existe davantage de modèles d’organisation universitaire qu’on l’imagine et qu’on l’admet en général. Des expédients simples et apparemment peu onéreux, tels que l’enseignement spécial, risquent d’entraîner un gaspillage de ressources humaines précieuses. Les sys- tèmes plus complexes exigent une planification détaillée et une coor- dination étroite. L’adoption d’une forme quelconque d’organisation doit résulter d’un examen critique des objectifs réels de l’école et non de circonstances fortuites et d’un conformisme irréfléchi. Si les structures sont mal choisies, rien n’en atténuera les imperfections, quelle que soit la valeur du corps enseignant.
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