Titre : | Le réformisme musulman en Algérie de 1925 a 1960 : Essai d'histoire religieuse et sociale | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Ali Merad, Auteur | Editeur : | Dar al-Hikma | Année de publication : | 1999 | Collection : | COLLECTION DU MONDE MUSULMAN | Importance : | 413P | Présentation : | ill., couv. ill | Format : | 15 x 17 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-9961-906020--6 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Mises à part l'entreprise inachevée d'Alfred Bel (La religion musulmane en Berbérie, tome I,
Paris, 1938, 411 p. ) et quelques monographies sur les confréries maraboutiques, rares sont les études
qui ont abordé l'un ou l'autre aspect de l'histoire religieuse du Maghreb. C'est donc avec un intérêt
particulier que l'on aborde la lecture de la thèse récente d'Ali Merad, Le réformisme musulman en
Algérie de 1925 à 1940, qui voudrait être un "Essai d'histoire religieuse et sociale" du devenir algérien
dans "l'entre-deux-guerres" (1). Les nombreux articles publiés jusqu'ici par l'Auteur (2) laissaient
présager, par leur convergence, cette tentative de synthèse sur le seul mouvement structuré de
"réformation religieuse" que l'Islam ait connu, au Maghreb, depuis un siècle. En effet, "l'apparition du
réformisme musulman en Algérie, au lendemain de la première Guerre mondiale, a bouleversé dans ce
pays les données religieuses traditionnelles, non sans avoir eu de profondes répercussions sur la vie
morale et le comportement social d'une importante fraction de la communauté musulmane... Il y a
rapidement acquis une ampleur qu'il ne put aucunement atteindre, à la même époque, dans les deux
autres pays du Maghreb" (p. 9). C'est que "né de la prédication solitaire d'Ibn Bâdîs, le mouvement
réformiste algérien devint, en l'espace d'une dizaine d'années seulement, un véritable parti religieux,
aux ambitions sociales et politiques nettement discernables" (pp. 9-10). Comment expliquer l'homme
qui en fut "la tête pensante et le centre moteur", et comment apprécier ce qu'il advint du Réformisme
musulman en Algérie, telles semblent être les deux questions auxquelles l'Auteur a essayé de répondre
dans l'ouvrage nous offre aujourd'hui. Pour ce faire, il a puisé à bonnes sources, tant celles de la presse
arabe et française de l'époque, ainsi que des livres publiés par les "maîtres" du Mouvement, que celles
des témoins vivants qu'il a pu approcher ou dont il a connu personnellement les disciples immédiats. |
Le réformisme musulman en Algérie de 1925 a 1960 : Essai d'histoire religieuse et sociale [texte imprimé] / Ali Merad, Auteur . - [S.l.] : Dar al-Hikma, 1999 . - 413P : ill., couv. ill ; 15 x 17 cm. - ( COLLECTION DU MONDE MUSULMAN) . ISSN : 978-9961-906020--6 Langues : Français ( fre) Résumé : | Mises à part l'entreprise inachevée d'Alfred Bel (La religion musulmane en Berbérie, tome I,
Paris, 1938, 411 p. ) et quelques monographies sur les confréries maraboutiques, rares sont les études
qui ont abordé l'un ou l'autre aspect de l'histoire religieuse du Maghreb. C'est donc avec un intérêt
particulier que l'on aborde la lecture de la thèse récente d'Ali Merad, Le réformisme musulman en
Algérie de 1925 à 1940, qui voudrait être un "Essai d'histoire religieuse et sociale" du devenir algérien
dans "l'entre-deux-guerres" (1). Les nombreux articles publiés jusqu'ici par l'Auteur (2) laissaient
présager, par leur convergence, cette tentative de synthèse sur le seul mouvement structuré de
"réformation religieuse" que l'Islam ait connu, au Maghreb, depuis un siècle. En effet, "l'apparition du
réformisme musulman en Algérie, au lendemain de la première Guerre mondiale, a bouleversé dans ce
pays les données religieuses traditionnelles, non sans avoir eu de profondes répercussions sur la vie
morale et le comportement social d'une importante fraction de la communauté musulmane... Il y a
rapidement acquis une ampleur qu'il ne put aucunement atteindre, à la même époque, dans les deux
autres pays du Maghreb" (p. 9). C'est que "né de la prédication solitaire d'Ibn Bâdîs, le mouvement
réformiste algérien devint, en l'espace d'une dizaine d'années seulement, un véritable parti religieux,
aux ambitions sociales et politiques nettement discernables" (pp. 9-10). Comment expliquer l'homme
qui en fut "la tête pensante et le centre moteur", et comment apprécier ce qu'il advint du Réformisme
musulman en Algérie, telles semblent être les deux questions auxquelles l'Auteur a essayé de répondre
dans l'ouvrage nous offre aujourd'hui. Pour ce faire, il a puisé à bonnes sources, tant celles de la presse
arabe et française de l'époque, ainsi que des livres publiés par les "maîtres" du Mouvement, que celles
des témoins vivants qu'il a pu approcher ou dont il a connu personnellement les disciples immédiats. |
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