Titre : | Aux origines de l'environnement | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | sous la direction scientifique de Pierre-Henri Gouyon et Hélène Leriche ; sous la direction éditoriale de Alexandrine Civard-Racinais ; préface de Hubert Reeves ; postface de Nicolas Hulot | Editeur : | Paris : Fayard | Année de publication : | 2010 (impr. en Espagne) | Collection : | Le Temps des sciences | Importance : | 1 vol. (495 p.) | Présentation : | ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. | Format : | 25 cm. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-213-63743-3 | Note générale : | Bibliogr. p. 454-475. Glossaire. Index | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Diversité biologique -- Conservation
Climat -- Changements
Bioclimatologie | Résumé : | Le Petit Prince nous avait prévenus : "On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour nos yeux." Dans son acception la plus large, l'environnement représente en effet tout ce qui nous entoure. Les éléments et les paysages, les animaux, les micro-organismes et nos alter ego. Tous devenus invisibles à force d'être là ; invisibles, et pourtant essentiels à notre existence.
Depuis un siècle, la perception individuelle et collective de notre environnement est passée d'une approche locale à une vision planétaire, confirmée par les clichés de la Terre que nous envoient les satellites. Ainsi l'environnement est-il aujourd'hui perçu à la fois comme un droit (mais aussi un devoir vis-à -vis des générations futures), un territoire à ménager, voire à restaurer, un capital-nature à faire fructifier sans le ruiner.
Voilà pourquoi il faut sans doute parler non pas de l'environnement mais des environnements. C'est l'approche de ce livre, qui se penche par exemple sur les interactions existant entre les gènes et leurs multiples niveaux d'environnement, entre les différentes espèces qui constituent la microfaune du sol ou encore entre les virus, les bactéries et les hommes. Sont sollicités ici non seulement des systématiciens - pour débusquer l'arbre dans la forêt du vivant -, mais aussi des écologues, des biologistes évolutionnistes et des anthropologues, des philosophes et des géochimistes, des généticiens et des économistes, qui, tous, aident à comprendre la trame complexe de ce "tissu planétaire".
Un environnement dont l'être humain n'est évidemment pas absent. La sédentarisation d'Homo sapiens, sa croissance démographique et son incroyable expansion ont, pour partie, contribué à fragiliser le tissu qui l'entoure. Or "ce n'est pas l'homme qui a tissé la trame de la vie : il en est seulement un fil", rappelait Sitting Bull dans sa Lettre au président des États-Unis en 1886, ajoutant : "Tout ce qu'il fait à la trame, il le fait à lui-même." Dans la lignée des précédents ouvrages de la collection, Aux origines de l'environnement a pour ambition de relier, voire de renouer, un à un, tous ces fils. |
Aux origines de l'environnement [texte imprimé] / sous la direction scientifique de Pierre-Henri Gouyon et Hélène Leriche ; sous la direction éditoriale de Alexandrine Civard-Racinais ; préface de Hubert Reeves ; postface de Nicolas Hulot . - Paris : Fayard, 2010 (impr. en Espagne) . - 1 vol. (495 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 25 cm.. - ( Le Temps des sciences) . ISBN : 978-2-213-63743-3 Bibliogr. p. 454-475. Glossaire. Index Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Diversité biologique -- Conservation
Climat -- Changements
Bioclimatologie | Résumé : | Le Petit Prince nous avait prévenus : "On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour nos yeux." Dans son acception la plus large, l'environnement représente en effet tout ce qui nous entoure. Les éléments et les paysages, les animaux, les micro-organismes et nos alter ego. Tous devenus invisibles à force d'être là ; invisibles, et pourtant essentiels à notre existence.
Depuis un siècle, la perception individuelle et collective de notre environnement est passée d'une approche locale à une vision planétaire, confirmée par les clichés de la Terre que nous envoient les satellites. Ainsi l'environnement est-il aujourd'hui perçu à la fois comme un droit (mais aussi un devoir vis-à -vis des générations futures), un territoire à ménager, voire à restaurer, un capital-nature à faire fructifier sans le ruiner.
Voilà pourquoi il faut sans doute parler non pas de l'environnement mais des environnements. C'est l'approche de ce livre, qui se penche par exemple sur les interactions existant entre les gènes et leurs multiples niveaux d'environnement, entre les différentes espèces qui constituent la microfaune du sol ou encore entre les virus, les bactéries et les hommes. Sont sollicités ici non seulement des systématiciens - pour débusquer l'arbre dans la forêt du vivant -, mais aussi des écologues, des biologistes évolutionnistes et des anthropologues, des philosophes et des géochimistes, des généticiens et des économistes, qui, tous, aident à comprendre la trame complexe de ce "tissu planétaire".
Un environnement dont l'être humain n'est évidemment pas absent. La sédentarisation d'Homo sapiens, sa croissance démographique et son incroyable expansion ont, pour partie, contribué à fragiliser le tissu qui l'entoure. Or "ce n'est pas l'homme qui a tissé la trame de la vie : il en est seulement un fil", rappelait Sitting Bull dans sa Lettre au président des États-Unis en 1886, ajoutant : "Tout ce qu'il fait à la trame, il le fait à lui-même." Dans la lignée des précédents ouvrages de la collection, Aux origines de l'environnement a pour ambition de relier, voire de renouer, un à un, tous ces fils. |
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