| | Titre : | Lectures Lentes : Linguistique et Critique Littéraire |  | Type de document : | texte imprimé |  | Auteurs : | Pierre-Alain Cahné |  | Editeur : | Paris: puf |  | Année de publication : | 2010 |  | Importance : | 152p. |  | Format : | 22*15cm. |  | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-13-056985-5 |  | Prix : | 22E |  | Note générale : | Bibliographie p149-150. |  | Langues : | Français (fre) |  | Résumé : | A partir de quel moment la critique littéraire a-t-elle frayé avec la linguistique ? On pourrait, si l’on accepte de voir les choses de manière approximative, répondre à cette question en évoquant Ferdinand de Saussure lui-même : « il semble n’y avoir aucune raison valable pour séparer les questions de littérature des questions de linguistique en général ». Chaque moment historique a donné à la critique un « outillage » herméneutique différent. Flaubert résume parfaitement la situation en émettant un voeu que les essais ici rassemblés ne sauraient combler : « Du temps de La Harpe, on était grammairien ; du temps de Sainte-Beuve et de Taine, on est historien. Quand sera-t-on artiste, rien qu’artiste, mais bien artiste ? Où connaissez-vous une critique qui s’inquiète de l’oeuvre en soi, d’une façon intense ? On analyse très finement le milieu où elle s’est produite et les causes qui l’ont amenée ; mais la poétique insciente ? d’où elle résulte ? sa composition, son style ? »
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Lectures Lentes : Linguistique et Critique Littéraire [texte imprimé] / Pierre-Alain Cahné  . - [S.l.] : Paris: puf , 2010 . - 152p. ; 22*15cm.ISBN  : 978-2-13-056985-5 : 22E Bibliographie p149-150.Langues  : Français (fre ) | Résumé : | A partir de quel moment la critique littéraire a-t-elle frayé avec la linguistique ? On pourrait, si l’on accepte de voir les choses de manière approximative, répondre à cette question en évoquant Ferdinand de Saussure lui-même : « il semble n’y avoir aucune raison valable pour séparer les questions de littérature des questions de linguistique en général ». Chaque moment historique a donné à la critique un « outillage » herméneutique différent. Flaubert résume parfaitement la situation en émettant un voeu que les essais ici rassemblés ne sauraient combler : « Du temps de La Harpe, on était grammairien ; du temps de Sainte-Beuve et de Taine, on est historien. Quand sera-t-on artiste, rien qu’artiste, mais bien artiste ? Où connaissez-vous une critique qui s’inquiète de l’oeuvre en soi, d’une façon intense ? On analyse très finement le milieu où elle s’est produite et les causes qui l’ont amenée ; mais la poétique insciente ? d’où elle résulte ? sa composition, son style ? »
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