Titre : | Histoire de la pensée politique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | JEAN-LUC CHABOT, Auteur | Mention d'édition : | (2e édition) | Editeur : | Grenoble : Presses universitaires de Grenoble | Année de publication : | 2006 | Importance : | 320P | Présentation : | ill | Format : | 15 x 17 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7061-1371-0 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | L’histoire de la pensée politique occidentale au cours des derniers siècles est marquée par un phénomène qui lui confère une certaine unité : la modernité, à savoir l’émancipation progressive puis massive d’une interprétation de l’homme sur l’homme qui s’écarte de la religion et instrumentalise la philosophie pour développer un discours globalisant sur les fins dernières de l’humanité ramenées à l’aménagement de l’ici-bas, de la cité terrestre. Le politique devient ainsi à partir des XVIe et XVIIe siècles (Machiavel et Hobbes) l’instance chargée de tous les espoirs de ce substitut de la religion qu’est l’idéologie politique et cette forme historique de la pensée politique gagne progressivement la plupart des esprits de la fin du XVIIIe siècle à celle du XXe en raison également de l’avènement de l’ère démocratique. Au cours de ces deux siècles, se sont déployés ces discours hypertrophiés autour de trois grands courants : aux libéralismes viennent se joindre rapidement les socialismes et les nationalismes dans une rivalité de captation des esprits, des espoirs et des tentatives d’accomplissement ainsi engendrées. C’est cette aventure que tente de restituer cet ouvrage à partir d’une logique empruntant à l’histoire de la pensée philosophique qui souligne les continuités intellectuelles par-delà les mutations historiques. Le déclin actuel des idéologies politiques ne semble pas avoir clos pour autant le phénomène de la modernité qui recherche d’autres terrains mythologiques avec le néoscientisme biologique. Il n’a pas clos davantage la pensée politique qui doit retrouver des chemins moins spectaculaires et plus modestes, plus proches des réalités comme des données scientifiques et de la réflexion philosophique profonde. |
Histoire de la pensée politique [texte imprimé] / JEAN-LUC CHABOT, Auteur . - (2e édition) . - [S.l.] : Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, 2006 . - 320P : ill ; 15 x 17 cm. ISBN : 978-2-7061-1371-0 Langues : Français ( fre) Résumé : | L’histoire de la pensée politique occidentale au cours des derniers siècles est marquée par un phénomène qui lui confère une certaine unité : la modernité, à savoir l’émancipation progressive puis massive d’une interprétation de l’homme sur l’homme qui s’écarte de la religion et instrumentalise la philosophie pour développer un discours globalisant sur les fins dernières de l’humanité ramenées à l’aménagement de l’ici-bas, de la cité terrestre. Le politique devient ainsi à partir des XVIe et XVIIe siècles (Machiavel et Hobbes) l’instance chargée de tous les espoirs de ce substitut de la religion qu’est l’idéologie politique et cette forme historique de la pensée politique gagne progressivement la plupart des esprits de la fin du XVIIIe siècle à celle du XXe en raison également de l’avènement de l’ère démocratique. Au cours de ces deux siècles, se sont déployés ces discours hypertrophiés autour de trois grands courants : aux libéralismes viennent se joindre rapidement les socialismes et les nationalismes dans une rivalité de captation des esprits, des espoirs et des tentatives d’accomplissement ainsi engendrées. C’est cette aventure que tente de restituer cet ouvrage à partir d’une logique empruntant à l’histoire de la pensée philosophique qui souligne les continuités intellectuelles par-delà les mutations historiques. Le déclin actuel des idéologies politiques ne semble pas avoir clos pour autant le phénomène de la modernité qui recherche d’autres terrains mythologiques avec le néoscientisme biologique. Il n’a pas clos davantage la pensée politique qui doit retrouver des chemins moins spectaculaires et plus modestes, plus proches des réalités comme des données scientifiques et de la réflexion philosophique profonde. |
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