Titre : | Albertine disparue : à la recherche du temps perdu | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Marcel Proust, Auteur ; Anne Chevalier, Auteur | Editeur : | Gallimard | Année de publication : | 1990 | Collection : | Folio classique | Importance : | 364p. | Présentation : | ill.,couv.en coul.imag. | Format : | 18x11cm. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-038233-0 | Note générale : | bibliogr. | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Albertine disparue roman. | Résumé : | «Mademoiselle Albertine est partie !» Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie ! Il y a un instant, en train de m'analyser, j'avais cru que cette séparation sans s'être revus était justement ce que je désirais, et comparant la médiocrité des plaisirs que me donnait Albertine à la richesse des désirs qu'elle me privait de réaliser, je m'étais trouvé subtil, j'avais conclu que je ne voulais plus la voir, que je ne l'aimais plus. Mais ces mots : «Mademoiselle Albertine est partie» venaient de produire dans mon c'ur une souffrance telle que je sentais que je ne pourrais pas y résister plus longtemps. Ainsi ce que j'avais cru n'être rien pour moi, c'était tout simplement toute ma vie. |
Albertine disparue : à la recherche du temps perdu [texte imprimé] / Marcel Proust, Auteur ; Anne Chevalier, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1990 . - 364p. : ill.,couv.en coul.imag. ; 18x11cm.. - ( Folio classique) . ISBN : 978-2-07-038233-0 bibliogr. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Albertine disparue roman. | Résumé : | «Mademoiselle Albertine est partie !» Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie ! Il y a un instant, en train de m'analyser, j'avais cru que cette séparation sans s'être revus était justement ce que je désirais, et comparant la médiocrité des plaisirs que me donnait Albertine à la richesse des désirs qu'elle me privait de réaliser, je m'étais trouvé subtil, j'avais conclu que je ne voulais plus la voir, que je ne l'aimais plus. Mais ces mots : «Mademoiselle Albertine est partie» venaient de produire dans mon c'ur une souffrance telle que je sentais que je ne pourrais pas y résister plus longtemps. Ainsi ce que j'avais cru n'être rien pour moi, c'était tout simplement toute ma vie. |
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