Titre : | Husserl et le probleme du temps phenomenologique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Habiba Ayoub Karaa, Auteur | Editeur : | Tunis : Centre de publication universitaire | Année de publication : | 2007 | Importance : | 122P | Présentation : | ill., couv. ill | Format : | 13 x 20.5 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-9973-373-67-0 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Dans les Recherches logiques, la phénoménologie était comprise comme une phénoménologie de la connaissance et il était uniquement question de la constitution des objets idéaux. Dans la phase suivante du développement de la pensée de Husserl, le domaine de la constitution va s’élargir à d’autres domaines d’objets. En 1901, la phénoménologie est définie comme une « psychologie descriptive » et il s’agit sous ce titre d’analyser la structure intentionnelle des vécus. L’objet de la phénoménologie se réduit à l’immanence de la conscience qui seule constitue la sphère de l’évidence absolue, c’est-à -dire la sphère des cogitationes cartésiennes, alors que la sphère des réalités mondaines, le domaine transcendant de la nature en général demeure en lui-même inconnaissable. C’est la raison pour laquelle la phénoménologie est alors définie comme un « domaine de recherches neutres » (RL II, 7, § 1, p. 3) qui, du point de vue métaphysique ne sont ni réalistes ni idéalistes et ne contiennent aucune décision philosophique à l’égard du statut ontologique de la réalité. La découverte de la « réduction phénoménologique » date de 1905 : Husserl a en effet écrit de sa main (à une date non précisée) sur l’enveloppe contenant le manuscrit écrit pendant l’été 1905 au cours des vacances qu’il a passées à Seefeld au Tyrol (Seefelder Blättern) qu’il avait dans ce manuscrit découvert le concept et l’usage correct de la réduction phénoménologique. Or cette découverte a le sens d’un dépassement du cartésianisme, car Husserl a eu alors la révélation que l… |
Husserl et le probleme du temps phenomenologique [texte imprimé] / Habiba Ayoub Karaa, Auteur . - Tunis : Centre de publication universitaire, 2007 . - 122P : ill., couv. ill ; 13 x 20.5 cm. ISBN : 978-9973-373-67-0 Langues : Français ( fre) Résumé : | Dans les Recherches logiques, la phénoménologie était comprise comme une phénoménologie de la connaissance et il était uniquement question de la constitution des objets idéaux. Dans la phase suivante du développement de la pensée de Husserl, le domaine de la constitution va s’élargir à d’autres domaines d’objets. En 1901, la phénoménologie est définie comme une « psychologie descriptive » et il s’agit sous ce titre d’analyser la structure intentionnelle des vécus. L’objet de la phénoménologie se réduit à l’immanence de la conscience qui seule constitue la sphère de l’évidence absolue, c’est-à -dire la sphère des cogitationes cartésiennes, alors que la sphère des réalités mondaines, le domaine transcendant de la nature en général demeure en lui-même inconnaissable. C’est la raison pour laquelle la phénoménologie est alors définie comme un « domaine de recherches neutres » (RL II, 7, § 1, p. 3) qui, du point de vue métaphysique ne sont ni réalistes ni idéalistes et ne contiennent aucune décision philosophique à l’égard du statut ontologique de la réalité. La découverte de la « réduction phénoménologique » date de 1905 : Husserl a en effet écrit de sa main (à une date non précisée) sur l’enveloppe contenant le manuscrit écrit pendant l’été 1905 au cours des vacances qu’il a passées à Seefeld au Tyrol (Seefelder Blättern) qu’il avait dans ce manuscrit découvert le concept et l’usage correct de la réduction phénoménologique. Or cette découverte a le sens d’un dépassement du cartésianisme, car Husserl a eu alors la révélation que l… |
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